
La cage dont il est question dans le titre est celle de combats de freefight. Daniel était un combattant prometteur. Mais une mauvaise blessure au mauvais moment l'éloigna des rings un peu trop longtemps pour pouvoir espérer que sa carrière décolle. Amer et frustré, il a dû renoncer aux combats et, une dizaine d'années plus tard, le voilà ouvrier-soudeur à temps partiel, marié et père d'une petite fille qu'il adore. Sarah et lui travaillent dur, mais ce n'est pas suffisant pour vivre l'esprit tranquille.
Daniel arrondit ses fins de mois en servant d'homme de main à Clayton, un ami d'enfance devenu un caïd local. Ce n'est pas de gaieté de coeur, surtout que les méthodes de Clayon deviennent de plus en plus violentes. Le reste d'amitié que Daniel éprouve pour Clayton ne suffit bientôt plus à lui faire fermer les yeux. Il n'en peut plus et décide de claquer la porte. Mais comment échapper à cette vie ?
Daniel arrondit ses fins de mois en servant d'homme de main à Clayton, un ami d'enfance devenu un caïd local. Ce n'est pas de gaieté de coeur, surtout que les méthodes de Clayon deviennent de plus en plus violentes. Le reste d'amitié que Daniel éprouve pour Clayton ne suffit bientôt plus à lui faire fermer les yeux. Il n'en peut plus et décide de claquer la porte. Mais comment échapper à cette vie ?

Daniel ne peut se défaire de l'idée que lorsqu'il pratiquait le freefight, il tenait son destin en main dans la cage. Et qu'il était un bon combattant. Hors de l'arène, il n'est plus personne.

Le déroulement de l'intrigue est aussi un peu trop prévisible, pour aboutir à une conclusion expédiée en quelques pages, déforçant paradoxalement ce qui aurait dû être le climax de cette histoire. Cette fin trop abrupte laisse un goût d'inachevé. Nous quittons les personnages comme une porte qui claque. C'est d'autant plus surprenant qu'il n'avait jusqu'alors pas hésité à laisser se développer quelques beaux passages presque contemplatifs qui apportaient beaucoup de substance aux personnages. Je pense essentiellement à un chapitre qui suit une nuit de Sarah, qui est infirmière dans une maison de repos. Quelques très belles pages à l'atmosphère subtile qui ne s'accordent pas avec cette fin qui paraît déplacée dans la forme. Parce que dans la logique du récit, elle trouverait tout-à-fait sa place. Mais pas comme elle est exécutée. Trop vite, trop caricaturale. Un peu comme si Kevin Harcastle avait voulu traduire en roman le vertige de la fin de Taxi Driver, mais sans y arriver.
Un auteur à suivre, certainement, pour un premier roman qui souffre de défauts mineurs.
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