Cet étrange récit mêlant angoisse
adolescente et film d'horreur suit un groupe de personnages confrontés à la "peste
ado", une MST qui provoque des malformation hideuses chez les malades.
Certains se cachent, allant parfois
jusqu’à trouver refuge dans la marginalité.
D'autres tentent de dissimuler leur
affliction.
Toute ressemblance avec le SIDA n'est
probablement pas fortuite.
L'adaptation cinématographique a été
plusieurs fois annoncée, mais n’a pas abouti jusqu’à présent. Le succès de
Ghost World d’après Daniel Clowes semble avoir été à l’origine de l’intérêt des
studios. Mais le projet semble avoir souffert de la schizophrénie
hollywoodienne qui s’intéresse à un projet parce qu’il est atypique avant de
s’efforcer de le faire correspondre à des produits existants.
Black Hole présente certaines
caractéristiques des films d’horreur pour les ados, tout en possédant une
ambiance tellement dérangeante qu’il semble incompatible avec le cinéma de
genre.
Le projet est passé entre les mains d’Alexandre
Aja en 2006 avant d’être repris par David Fincher en 2008. Roger Avary et Neil Gaiman travaillaient sur un scénario qui a été refusé
par David Fincher. Depuis le projet est au point mort, même si Fincher détient
toujours les droits sur Black Hole. Le projet de long-métrage serait toujours d’actualité,
mais sans autre précision.
En fouillant sur le net, on trouve un
court-métrage signé Rupert Sanders, plus connu pour avoir eu une aventure avec
Kirsten Steward que pour sa filmographie. Sa vision de Black Hole n’était
pourtant pas inintéressante. Dans ce qui ressemble à un condensé de ce que
pourrait être un éventuel long-métrage, il compose en de 11 minutes un
kaléidoscope d’images qui traduisent intelligemment le malaise généré par les
pages de Charles M Burns.
Ce court-métrage est visible sur le site de Rupert Sanders ou sur la plateforme Vimeo. Il est terriblement NSFW.
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